dimanche, août 12, 2007

le blues partout

Jamais aucune phrase ne m’a paru aussi forte : le blues partout
Du fin fond de l’Espagne jusqu’à la mare de café
Rêver des temps meilleurs en sachant que tout s’écroule .
J’écoutais cette chanson qui parlait de train pour Saida
Dans une voiture décapotable je comprenais la douleur
Je ne suis pas né dans la misère
D’ou me vient alors tout ça ?
Je compatis la détresse
Je compatis l’ennui et l’égarement
Des gens sans horizons
Des vies gâchées dans les usines et le bureaux
La complaintes des seigneurs déchus et de la femme voilée
J’aimerais qu’on allume un grand feu à la gloire de ceux
Qui gratuitement font renaître des cendres cette vérité
L’homme n’est rien et seul
L’homme est faible et langoureux
Cette danse que tu commence à cinq ans et qui n’en finit pas
Le blues partout jusqu’à la mare de café
Le charbon parfaitement noir
La cire et les écailles du poisson péché
Le bruit du broyeur
Le tic-tac de la montre

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