mardi, septembre 14, 2010

le paradis perdu

Apres plusieurs tentatives infructueuses. Marie et Ferdinand réussirent à trouver le lieu de rassemblement. C’était dans une vieille bâtisse du centre ville où étaient postes de jeunes gens de grande taille portant des lunettes de soleil noires.
Avant d’approcher la maison Ferdinand regardait le manège se dérouler. A chaque fois un groupe d’individus s’approchaient des deux jeunes hommes, lui remettaient une espèce d’enveloppe et puis la porte métallique s’ouvrait.
On n’as pas de cartons d’invitation dit Ferdinand a Marie ça va être la merde pour rentrer.
Mais ils te conaissent lui dit Marie t’a qu’a dire qui tu es.
Oui mais c’est la procédure, il faut que je retourne chez Bouderbala, récupérer les cartons, c’est comme ça.
Une fois la voiture démarrée, ils roulèrent a peine deux cent mètres soudain une déflagration retentit derrière eux, Marie se retourna et vit une fumée épaisse rejaillir de la maison ou ils étaient sensés avoir rendez-vous avec le comite de préparation du FND.
Machinalement Marie prit son appareil photo et mitrailla la scène. Ferdinand appuya sur le champignon, en dix minutes ils étaient hors de portee de la ville.
-Et un mouchard, un ! dit Marie
-Mais non ça peut être autre chose, les gendarmes ont du remarquer une activité anormale en ville, on a pas du faire assez attention.
-Ferdi, si j’ai bien compris vous avez choisi cette ville pour votre rassemblement pour sa discrétion et parce que vous avez des liens étroits avec la confrérie ici. Ca ne peut être qu’eux qui ont cafete, Le Bouderbala il n’est pas catholique.
C’est ce qu’on va voir lui dit Ferdinand on retourne le voir sur le champ.

Ils reprirent le même chemin que la veille avec le guide, arrives au pied de la colline ils découvraient des Land Rover blanches stationnées, c’était la gendarmerie nationale. Ferdinand comprit que c‘était fini pour Bouderbala et que désormais il n’y avait plus rien a faire ici.

Il faut aller plus au sud, on met le cap sur le champ. Ils passèrent à la station service ou il y avait une alimentation générale, achetèrent des vivres et firent le plein d’essence. En pleine chaleur, au son de Walking on the moon, Ferdinand et Marie s’engouffrèrent dans le grand Sahara, il n’y avait désormais plus qu’une ligne verticale qui coupait l’horizon. Ferdinand et Marie étaient seuls, à la merci de la moindre panne, le moindre pépin les rendraient vulnérables, Marie le savait, mais qu’importe. Par chance la voiture était climatisée et Marie s'amusait de temps en temps a sortir son bras en ouvrant la fenêtre, elle rentrait son bras en disant : c’est plus chaud que la chatte a Michelle. Ca faisait sourire Ferdinand ce qui était déjà pas mal. A la tombée de la nuit Ferdinand s’arrêta au bord de la route ou il y avait une petite colline à cote d’une énorme dune.
On va s’arrêter la pour manger, on reprends la route juste après je veux qu’on arrive ce matin au plus tard dit Ferdinand.
Ils étendirent la bâche de la voiture posèrent le pain, les fruits, le thon, de l’eau et des dattes.
-Tu sais je n’ai jamais dormi sur une dune lui dit Marie encore moins fait l’amour dessus.
-Tu sais combien de temps ça prends d’escalader cette dune, ça te parait facile hein lui dit Ferdinand.
-Bien sur lui dit Marie regarde, elle se leva du sol se déchaussa prestement et se dirigea d’un air bien décide vers la dune.
Une haletante demi heure a fallu a Marie pour arriver au sommet, elle s’écroula dessus, se retourna dans le sable pour reprendre ses esprits. Elle s'allongea sur le ventre de telle sorte qu’elle pouvait dominer l’horizon qui l’entourait a 360 degrés.
Elle contempla l’époustouflant coucher du soleil qui finissait sa parade en coloriant le ciel de milles et une teintures. Elle se déshabilla complètement, étendit son chèche et ses habits sur le sable. Elle attendait Ferdinand qui semblait bien loin encore. Elle croisa ses jambes et tira une cigarette. La bas, lui semblait apparaître un amas de palmiers. Est-ce possible ? Ici au beau milieu du rien ?
Elle se releva, cigarette au bec et se mit a crier.
-Ferdi ! Ferdi ! Viens voir j’ai trouve le paradis perdu !
Arrive au sommet Ferdinand lui rétorqua
-Tu t’es mise en condition a ce que je vois regardant sa nudité, tu t’es déguisée en Eve.
-Regarde c’est bien une palmeraie la non ?
Ferdinand fronça des sourcils en se tournant vers la direction que Marie lui indiquait.
-Oui ça m’en a tout l’air mais faut voir.
Marie se mit en face de lui d’un air tout joyeux, elle entoura son cou de ses bras et lui chuchota ces mots en lui mordant l’oreille.
- Allons voir le paradis perdu.
- Il n’est pas si perdu que ça puisque tu l’as trouve
- Je m’en fous c’est mon paradis a moi, j’ai décide
- d’accord si on trouve une piste qui nous y mène, il n’est pas question qu’on s’engouffre dans le sable on est mort sinon allez rhabille toi
- Non tu me fais l’amour
Elle l’embrassa tendrement comme jamais personne ne l’as embrassé.

Ils firent l’amour à en crever de soif, tous les deux, unis entre la dune et le ciel étoile. Marie et Ferdinand essouffles s’étendirent dos nus sur le sable. Marie faisait égrener le sable de sa main droite et tenait la cuisse de Ferdinand de sa main gauche.
- Est-ce ce que tu sais qu’on peut faire de la musique avec les dunes ?
- Comment ça demanda Marie ?
- Regarde
Il se mit a genou et commença a tracer des lignes avec la pomme de ses mains. Ca faisait un bruit de fermeture éclair. Marie s’en amusa et commença à faire pareil.
- On va jouer a facile a chanter avec du sable, tu devine la chanson d’accord ? dit Marie
- D’accord
Marie se mit à frotter le sable avec ses mains, ses pieds et ses coudes.
- C’est my way ?
- Non cherche encore
- Le requiem de Mozart ?
- Non cherche encore
- Hmm ça doit être Marcia Baila vu comment tu bouge
- C’est pourtant facile concentre toi je recommence
Elle se mit encore une fois à refaire sa chorégraphie sablonneuse
- Je ne trouve pas dit Ferdinand
- Tu me decois, c’est Farid El Atrache ce qu’on écoutait dans la chambre de tata Rahma.
- Ah ok ! Il se mit à rire. Bon on redescend on va chercher la piste qui mène a cette palmeraie.

Ils n’avaient pas remarque le début de la piste qui jouxtait la route nationale. Ils suivirent la piste durant une bonne vingtaine de minutes jusqu'à ce qu’une lettre A haute de deux mètres leur fit face.
- C’est le A barre de l’anarchie
- Ou celui de Amour dit Marie.
Ils arrivèrent enfin à l’entrée de la palmeraie. Une immense porte en bois sculptée leur fit face. A cote une immense étendue de panneaux solaires jonchait le sol.
Marie s’approcha de la porte de la porte et essaya de déchiffrer ce qui était écrit.
Tout ce qui n’est pas donne est quelque part perdu
La citation semblait être transcrite en plusieurs langues. En arabe, en français, en chinois et en anglais.
Ferdinand poussa la lourde porte, Marie le suivit en lui prenant l’épaule. La porte donnait sur une allée bordee de palmiers en dessous duquel était entrepose des baraquements uses par le temps, le soleil et le sable, cela ressemblait plus a un camping de vacances qu’a une base de vie. La palmeraie semblait déserte, il ne semblait y avoir aucune trace de vie. Marie et Ferdinand longèrent l’allée jusqu’au bout. Il y avait une yourte dressée avec des tapis dedans et des plateaux en bronze sur lesquels étaient entreposes plein de livres, de revue et de papiers en tout genre.
- On va dormir ici Marie. Mais d’abord on va faire les baraques pour voir si il y a quelqu'un.
Il n’y avait pas âme qui vive, mais l’intérieur semblait propre et bien tenu. Peu être étaient-ils en déplacement et qu’ils n’allaient pas tarder a revenir.
Dans la première baraque il y avait un ordinateur d’assez vieille couture. Marie ne put s’empêcher de l’allumer. Elle espérait se connecter à Internet et du coup envoyer un message à Michelle qui était restée a Oran. Ce fut le cas et elle en était réjouie, elle se connecta vite et écrivit et envoya un message prestement à son amie.

jeudi, septembre 09, 2010

brûlure au troisieme degré

Mon oncle Amine est amoureux des livres, il en dévore des quantités industrielles. Quand il était petit, il fréquentait la bibliothèques des sœurs catholiques et il en ramenait chaque semaine bon nombre de romans et de revues en français.
Ce qui as titillé mon grand père. Un jour le voyant arriver avec ses livres il lui dit:
- Pourquoi tu ne ramène jamais de livres écrits en arabe? toujours le français le français!

Pour faire plaisir à son père, Amine chercha un livre dans la bibliothèque des sœurs rédigé en arabe. Il en trouva un et sans réfléchir il le prit avec lui. Arrivé à la maison, mon grand-père feuilleta le livre, s'est levé, prit la main de Amine et lui demanda de le suivre . Ils sortirent derrière la maison, posa le livre par-terre, craqua une allumette et brûla le livre.

Inutile de vous dire que mon oncle Amine fut choqué par la scène puisque il en parle encore. Son père lui dit seulement " je te rassure mon fils c'est mieux ainsi, ce livre n'est pas bon "

On a jamais su ce que contenait ce livre

jeudi, septembre 02, 2010

la yajouz

D'abord il lui prit les deux poignets derrière le dos. De telle sorte qu'il se trouvait derrière Marie. Il pouvait ainsi la guider vers la chambre en haut en la poussant devant. Marie n'osa pas lui dire qu'elle était pieds nus et qu'elle avait peur de s'écorcher la plante des pieds en montant ces vieux escaliers en bois. Elle n'osait en fait rien dire , elle sentait la force de sa main lui entourer les poignets. Ainsi fut son entrée dans la chambre , en poussant la porte un pied en avant. La chambre était petite avec une grande fenêtre à moitié ouverte,elle crut entendre des pigeons sur le balcon. Ce bruit familier qui laissait deviner que le balcon était habité comme chez sa grand-mère en France, un domaine réservé aux oiseaux. des rideaux blancs transparents dansaient au rythme de la brise du soir qui soufflait dedans. Ouf enfin un peu d'air se dit-elle. Elle découvrit le lit , jeta un œil sur la commode à droite avec de vieux portraits en noir et blanc. Des photos d'hommes en uniforme semble t'il.Une grande bouteille d'eau de Cologne avec des petits flacons tout autour. Le miroir au dessus de la commode était lui aussi envahi par des photos et des cartes. Marie se promettait de les scruter une à une une plus tard, quand elle aura du temps. Un épais couvre lit beige recouvrait le lit, des petits coussins traînaient sur le bord. Sur le mur encore un portrait en noir et blanc, un de ceux qu'on voit chez les photographe avec la tête légèrement en biais.
Ferdinand la guida vers le lit et la fit s'asseoir. Il lâcha enfin prise. Il se dirigea vers la commode, tira un tiroir et en sortit un vieux topaze. Il souffla sur le disque.
-C'est le seul vinyle qu'elle possède, elle l'écoute tous les soirs dit Ferdinand.
C'est qui je connais? Dit Marie
Tu vas voir dit Ferdinand
Une musique avec des cordes et des violons remplit la chambre. Ferdinand se retourna vers Marie et d'un geste rapide ôta son t-shirt. Il resta debout un moment fixant Marie.
Ferdi moi je couche pas sans capote qu'on soit bien d'accord dit Marie en le défiant du regard.
Ferdinand changea de regard, il lui fit une mine de petit garçon en se grattant la tête.
Ah oui c'est vrai dit Ferdinand. Attends.
Il ouvrit la porte fenêtre et tout de suite les pigeons s'envolèrent du balcon. Marie le regardait se pencher par dessus le balcon . Elle se ramassa en entourant ses genous de ses bras.
Miloud! Miloud! Arwah arwah! Cria Ferdinand.
En revenant vers Marie il lui dit d'un air rassuré:
C'est bon Miloud va nous chercher ca chez le mozabite, il a tout ce qu'il faut et à n'importe quelle heure.
Oui c'est ca dit Marie ameute tout le quartier, crie leur très fort que tu vas baiser la p'tite française!
Ferdinand fit mine de sourire , s'approcha des genous de Marie et y déposa sa tête. Marie lui releva sa cheveux pour dégager sa nuque. Elle y vit une grande tache de naissance rouge. De son petit doigt elle la contourna . Ferdinand lui mordit la cuisse, Marie lui gratta le dos,Ferdinand embrassa le ventre de Marie en lui relevant sa chemise,puis l'épaule. Marie lui prit la tête entre ses mains et plongea sa bouche dans la sienne. Ils s'embrassèrent longuement, un baiser qui anulle tout l'entourage. Marie ferma les yeux, prit les cheveux de Ferdinand dans ses mains et ne voulut plus lâcher les lèvres de Ferdinand. Elle étaient bien assez charnues pour que sa langue ne s'ennuie pas. Elle passa sa langue tout autour. La barbe de Ferdinand lui écorchait les joues mais qu'importe.
Marie repoussa Ferdinand des mains et déboutonna sa chemise. En contemplant sa poitrine, Ferdinand s'écria: Madremia!! Il lui mangea les seins comme on mange un melon. Ses seins étaient durs et fermes. Marie n'aimait pas trop en general qu'on lui tripote les seins. Mais cette fois-çi elle n'était pas capable de dire à quoi que ce soit.
Ferdinand lui tira son blue jean et la retourna sur le lit.
Je veux voir tes fesses dit Ferdinand...