jeudi, septembre 02, 2010

la yajouz

D'abord il lui prit les deux poignets derrière le dos. De telle sorte qu'il se trouvait derrière Marie. Il pouvait ainsi la guider vers la chambre en haut en la poussant devant. Marie n'osa pas lui dire qu'elle était pieds nus et qu'elle avait peur de s'écorcher la plante des pieds en montant ces vieux escaliers en bois. Elle n'osait en fait rien dire , elle sentait la force de sa main lui entourer les poignets. Ainsi fut son entrée dans la chambre , en poussant la porte un pied en avant. La chambre était petite avec une grande fenêtre à moitié ouverte,elle crut entendre des pigeons sur le balcon. Ce bruit familier qui laissait deviner que le balcon était habité comme chez sa grand-mère en France, un domaine réservé aux oiseaux. des rideaux blancs transparents dansaient au rythme de la brise du soir qui soufflait dedans. Ouf enfin un peu d'air se dit-elle. Elle découvrit le lit , jeta un œil sur la commode à droite avec de vieux portraits en noir et blanc. Des photos d'hommes en uniforme semble t'il.Une grande bouteille d'eau de Cologne avec des petits flacons tout autour. Le miroir au dessus de la commode était lui aussi envahi par des photos et des cartes. Marie se promettait de les scruter une à une une plus tard, quand elle aura du temps. Un épais couvre lit beige recouvrait le lit, des petits coussins traînaient sur le bord. Sur le mur encore un portrait en noir et blanc, un de ceux qu'on voit chez les photographe avec la tête légèrement en biais.
Ferdinand la guida vers le lit et la fit s'asseoir. Il lâcha enfin prise. Il se dirigea vers la commode, tira un tiroir et en sortit un vieux topaze. Il souffla sur le disque.
-C'est le seul vinyle qu'elle possède, elle l'écoute tous les soirs dit Ferdinand.
C'est qui je connais? Dit Marie
Tu vas voir dit Ferdinand
Une musique avec des cordes et des violons remplit la chambre. Ferdinand se retourna vers Marie et d'un geste rapide ôta son t-shirt. Il resta debout un moment fixant Marie.
Ferdi moi je couche pas sans capote qu'on soit bien d'accord dit Marie en le défiant du regard.
Ferdinand changea de regard, il lui fit une mine de petit garçon en se grattant la tête.
Ah oui c'est vrai dit Ferdinand. Attends.
Il ouvrit la porte fenêtre et tout de suite les pigeons s'envolèrent du balcon. Marie le regardait se pencher par dessus le balcon . Elle se ramassa en entourant ses genous de ses bras.
Miloud! Miloud! Arwah arwah! Cria Ferdinand.
En revenant vers Marie il lui dit d'un air rassuré:
C'est bon Miloud va nous chercher ca chez le mozabite, il a tout ce qu'il faut et à n'importe quelle heure.
Oui c'est ca dit Marie ameute tout le quartier, crie leur très fort que tu vas baiser la p'tite française!
Ferdinand fit mine de sourire , s'approcha des genous de Marie et y déposa sa tête. Marie lui releva sa cheveux pour dégager sa nuque. Elle y vit une grande tache de naissance rouge. De son petit doigt elle la contourna . Ferdinand lui mordit la cuisse, Marie lui gratta le dos,Ferdinand embrassa le ventre de Marie en lui relevant sa chemise,puis l'épaule. Marie lui prit la tête entre ses mains et plongea sa bouche dans la sienne. Ils s'embrassèrent longuement, un baiser qui anulle tout l'entourage. Marie ferma les yeux, prit les cheveux de Ferdinand dans ses mains et ne voulut plus lâcher les lèvres de Ferdinand. Elle étaient bien assez charnues pour que sa langue ne s'ennuie pas. Elle passa sa langue tout autour. La barbe de Ferdinand lui écorchait les joues mais qu'importe.
Marie repoussa Ferdinand des mains et déboutonna sa chemise. En contemplant sa poitrine, Ferdinand s'écria: Madremia!! Il lui mangea les seins comme on mange un melon. Ses seins étaient durs et fermes. Marie n'aimait pas trop en general qu'on lui tripote les seins. Mais cette fois-çi elle n'était pas capable de dire à quoi que ce soit.
Ferdinand lui tira son blue jean et la retourna sur le lit.
Je veux voir tes fesses dit Ferdinand...

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