mercredi, août 29, 2007

De Supertimor au Malodore

Il fut un temps ou les aerosols etaient pour moi une bonne source de rigolade.
Longtemps j'ai regarde la pub de Supertimor qui me remontait le moral a chaque fois.

Aujourd'hui, enfin depuis l'autre jour ou j'ai lu d'un demi-oeil un article dans matin plus.
J'avoue que ca ne me fait plus rire dutout.
L'article qui parlait d'une espece de pchitt-pchitt SDFicide, je grossis le trait, je sais.
Mas en gros c'est ca.
Tu vaporise un peu de ce produit devant la porte de ta villa, de ton resto chic sicilien ou dans l'entree de ton Carrouf et pouch: plus de SDF, t'es tranquille.
Le maire d'Argenteuil, ben il en a commande un stock. Les agents de la mairie ont categoriquement refuse de l'utiliser.
Tu m'etonne.

Ce sont apparement des agents du centre commercial qui s'en ont charge.
Pouvaient plus blairer l'odeur de clochard.
La puanteur humaine est chassee par de la puanteur tout court fabriquee par des hommes qui puent de l'interieur.
Moi perso , ce sont mes cheveux qui ont pousse de l'interieur quand j'ai lu ca .
Je me suis pince . Non c'est pas vrai, non c'est pas vrai ca peut pas exister ce genre d'ignominies.
Pas en France, pays du Chanel 5 !
Heureusement la mere Bouttin est montee au crenau et l'affaire est classee a present.
Comme quoi Christine Bouttin ..
Enfin bon.
Je ferai bien un tour au Centre commercial d'Argenteuil.

samedi, août 25, 2007

Coup de Soleil dans le metro

Elle est dans la cuisine et elle pense a celui

Qui tenait la porte pour qu' elle vienne a lui

Juste un regard pas le moindre mot

quand s'est fermee la porte du metro

Il a la tete basse assis seul sur son lit

Il pense a la fille qu il a vu a midi

La tele fonctionne mais ne l'ecoute pas

Il voudrait la serrer dans ses bras.

Mc Solar Chapitre 7

dimanche, août 19, 2007

Mariage blanc


Un mariage blanc je te dis.

Blanc immacule.

Parce que rien d'autre que l'amour ne les a reunis ces deux la.

Mes deux amis nous ont fait un merveilleux mariage.

J'ai chiale comme une madelaine ou un mouscouchou.
Une p'tite toulousaine s'est unie devant le maire et a dit "oui!" devant le maire

a un fils d'El Biar qui lui par ailleurs a dit"oais!"

Vive l'integration choisie par voie amoureuse

Vive les amoureux qui se becottent sur les bancs, sofas, tapis, sable, montagne, parkings,musees, bureau de poste..............................................publics.

Vive vous

Et vive La Tunisie!

dimanche, août 12, 2007

Brothers in arms

Cher ami
Sur cette feuille ô combien blanche et déserte j’entreprend une périlleuse discipline qui est celle de l’écriture parce que difficile chez un laissé pour compte du livre et de la littérature comme moi.
Je voulais juste dire combien il m’est difficile mon équipe et moi de vous voir mourir peu a peu au creux du lit oui..
oui.
Précisons que vendredi passé mon cartographe le très respectable Alessandro Del Planqui ma signalé des sillons très inhabituels avec des différences de tension sur le drap gauche qui le nomme très affectueusement drap pourpre ce qui a priori m'a mis la puce a l’oreille ...
Hé évitons les jeux de maux saumâtres. Ceci dit monsieur Abello ..vous connaissez notre biologiste, il bien sur a refusé catégoriquement de prendre cas du drap pourpre car pour lui il faudrait une commission d’enquête se qui impliquerait des semaines ou disons des mois d’investigation .
Qu'a cela ne tienne mais le plus inquiétant c’est bien sur votre dépigmentation ou perte de repère colorimétrique car a défaut de remède efficace je ne puis vous laisser dépérire tel un fictus microcarpa trop arrosé.

Cher ami :
Las bacilles dont vous faites allusion font partie de la grande famille des champignons bien connus sous le nom de « déprimitus focus » . Comme les autres bacilles et herpès . Ils ont leur doigts , je veux dire douxa mais ne disparaissent pas complètement. Je crois que j’ai attrapé cela à la naissance . Il faut remonter à mes origines rurales . Le contact avec cette terre fertile mais haut combien dangereuse tellement elle regorge de microbes et de saletés en tout genre. Je viens de la pleine de Ghriss ou mes ancêtres cultivaient la pomme de terre que j’affectionne tant.
Ces derniers temps , ce mal a refait surface comme cette bronchite qui n’en finit pas de me faire tousser.
J’ai moi même aspiré cet air et me suis barbouillé dans la gadoue .
Pour me rappeler d’ou je viens . Pour me rappeler le ridicule de cette vie que j’ai mené jusqu’ à présent.
Je ne crois effectivement en rien .
Dieu, ma mère, mon père , les « zidés » de tel ou tel .
Toutes les saveurs m’arrivent en bouche fades , incolores ce n’est même pas bon . C’est juste ..rien .
Ca c’est un des symptôme apparents , je ne te parle même pas de ce qui est en moi . Fatigue , dégénerescence de la libido . Malpropre , mal bouffe, mal sommeil, désespoir général .
La moindre tâche ménagère ou administrative est un supplice. Alors il ne reste plus que le drap mauve et cette substance chimique qui est sensée t’emmener dans des paradis artificiels.
Les sois disant répétitions que je fais sont en fait un prétexte pour rigoler avec les copains et c’est déjà ça . Mais je ne vois aucune évolution en ce qui me concerne.
Que faut il donc faire ? Attendre que ca passe ? mais ca fait déjà un moment que j’attends .
Refuser , faire un ultime effort pour dépasser tout ca . Comme on dit si bien chez nous :
« on pousse ».

Perle rare de mes nuits

Ecrire à la lueur d’un lampadaire
Au fond d’un puit
Pour toi ma rare
Perle rare de mes nuits
Saura tu me distraire quand tous passeront le coach ?
Saura tu me défaire de ces tourments qui me pourrissent la vue ?
Enjambera tu les passerelles secrètes
Acceptera tu cette mission sans broncher
Le petit doigt du moindre cil
La franche coupée
L'ame entrouverte
Comme toi dans le metro
Qui a ecrit
Je suis
Parmi toi haute et plate
Comme un palmier dans les sables

TPS Classique

C’est comme ça toujours Laurent Delkieff n’est toujours pas couché et le restaurant chinois du dessous chasse ses derniers clients enivrés de saquai .
Voilà six ans qu’il s’est installé avec sa femme dans ce vieil immeuble parisien. Il n’en finissent pas de faire des travaux ! ces cons pas moyen de dormir entre neuf et quinze heures il y a des gens qui travaillent la nuit ici !
Il a toujours porté un chapeau , le Laurent, depuis sa tendre enfance ou il dévorait les vieux romans policiers Chase et compagnie, il se voyait tout petit en Humphrey Bogeart qu’il n’était pas , fumant sa clope et remontant le col de sa gabardine beige , sous la pluie battante ..

Concession à perpétuité

C' est l’histoire commune des hommes, leur quête d’immortalité au péril du semblant de sérénité que peut apporter le monde d’aujourd’hui. Le juge Jean Timoré est un homme comme les autres , à la différence qu’il est chargé par ces mêmes gens de juger leur actes et faits. En islam un verset du coran précise que parmi les juges , un tiers seulement méritera d’aller au paradis tant cette tache est dure.
Il approuva d’un geste gauche de la tête la sanction. Dieu que c’etait lourd à porter. Douze années laborieuses d’enquête pour aboutir a ça. Une exécution à mort . Jean Timoré, juge d’application des peines ne savait pas que son nom allait rentrer dans l’histoire comme dernier juge pour le dernier condamné à mort français. On etaient en 1979 .L’abolition de la peine de mort par François Mitterrand n’allait pas tarder à faire date.
Il etait quatre heures du matin , on etait samedi , il devait penser à tout depuis que Francine , sa femme l’avait quitté. Faire à manger aux chiens, Laver le linge des mioches. Payer les factures, jusque là il n’avait jamais payé de facture de sa vie. Etant petit c’etait le régisseur du domaine de son père et puis après depuis la fac c’etait elle, Francine, Francousette comme il aimait à l’appeler. Il s’agit d’elle en fin de compte . Les faits relatés ici sont une longue réaction en chaîne dont Francine fut la source. Les lecteur sont priés de mémoriser cela afin de comprendre la suite de l’histoire , une histoire assez compliquée qui commence par l’exécution d’un homme apparemment coupable et qui finit mal , vous le devinez mais l’important c’est le cheminent des pensée, ce n’est pas le résultat. On finit tous par mourir un jour. L’important c’est comment vivre pour s’y préparer.

Babylone sous le soleil

Babylone sous le soleil. Lourd comme des cordes d’amarrage . Je laisse passer la fumée en pensant à ce qui m’arrive. Cela faisait vingt neuf ans que je naviguais sans jeter l’ancre.
Mais ce temps lourd me pèse. Je vais avoir du mal à tout déballer d’un coup.
Encore un lampée de café soluble et j’y vais. Le train ne m’attendra pas cette fois-ci. Depuis que je vis à Marseille je n’arrête pas à retourner mon passé dans tous les sens.
Paris Marseille . TGV . Trois en heures.
Tous ces parisiens qui ont débarqué depuis l’ouverture de cette ligne. La flambée des loyers depuis . pff. Paris me poursuivra ou que j’aille de toute façon .
Ca doit lui faire drôle, à cette petite . Toute cette foule , cette saleté. Le bruit surtout . J’avais pourtant choisi Marseille pour sa mer . Pour lui rappeler la maison de son père . La mer rouge . Le sable jaune .
A moi ça ne me rappelle rien. J’ai grandi au milieu du rien et je suis parti de rien . pour rien .
Je m’apprête pourtant à la quitter . Pour de bon . Je sais qu’elle n’a pas besoin de moi . Elle n’a jamais eu besoin de moi.
Elle pour qui je me suis battu à coup de sabre. A qui j’ai promis monts et merveilles en l’emmenant en France . Je ne veux plus la voir comme ça perdre son temps avec un vieux rabougri qui mâchouille du mat toute la journée .Elle guette mon départ depuis un moment . Elle me connaît bon dieu ! Rien qu’à voir comment elle vérifie mes affaires . mon passeport en douce à chaque fois qu’elle s’absente. Elle a toute la vie devant elle . Une gamine de 22 ans pourra mettre à ses pieds tous les hommes . Je n’ai plus rien à lui offrir . Ma vie est derrière moi et j’ai envie de la finir comme je l’ai commencée un beau jour de novembre.
Je suis né à seize ans le jour ou je me suis enfin décidé à quitter Poit au Ban .J’y suis jamais revenu depuis . La Bretagne .Je n’ai rien dessus. Cela fait tellement longtemps . J’ai du oublier . Tout ce qui m’est arrivé avant cette date est considéré comme nul et non avenu .
Je m’appelle Martin Casspien de mon nom de baptême .Peu de gens m’appellent comme ça. Depuis le Soudan je suis plus connu sous le nom de Jibril Al soundoussi .
Je me suis embarqué pour la première fois dans ce navire hollandais qui est resté à quai à St Nazaire plus d’un mois pour des réparations. Le temps nécessaire pour que je me décide enfin à quitter ce trou .
J’avais pris le décision d’aller plus loin que la jetée. Rien comme ça, parce que je m’en sentais capable . Pour fuir l’ennui Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai voulu partir . J’ai sauté dans ce bateau caché dans une cale . L’équipage m’a très vite repéré . Alors ils m’on mis dans une pièce en attendant l’arrivée à Rotterdam .
La capitaine a accepté que je travaille en tant que commis de cuisine à la fin mais a n’était pas l’avis des autres . Au troisième jour de la traversée alors que nous étions presque arrivés à destination, j’ai senti une forte odeur de gaz pénétrer dans ma chambre . La porte était fermée à clef . la seule solution pour échapper à l’asphyxie c’était de sauter à travers le hublot.
Je me suis donc retrouvé en mer . J’ai nagé jusqu’au port, ça faisait un bon 2 km . Le bateau était en mouillage .
Le froid glacial de cette m’a marqué à jamais . C’est depuis que je porte deux pulls même quand il fait chaud . Une peur psychologique du froid , bien plus forte que toute autre peur , la faim etc.
A Rotterdam et j’étais trempé. Mais c’était la peur qu’on me retrouve qui prenait le dessus . Je courais sans me retourner jusqu’à perdre haleine.
Il n’y avait rien à faire. Je tremblais . Alors recroquevillé contre un mur d’une brasserie . Je me suis assoupi . Les passants me regardaient sans s’arrêter. C’était la nuit la plus effroyable de ma vie. Je me rappelle encore du froid qui me piquait de partout . les jambes, les mains , le dos. Mes os , je les sentais brisés.
Au p’tit matin je suis retourné au port . le bateau était déjà parti. J’étais tranquille.
Après cela j’ai appris à me méfier des hommes et de la mer . Ainsi fut mon baptême .
Après trois mois à errer autour du port de Rotterdam . Je réussis à trouver un bateau en partance pour l’Egypte. C’est là que je voulais aller . Je me sentais des origines égyptiennes malgré mes yeux bleus et ma forte corpulence . Avec mes cheveux noirs corbeau et mon teint couleur d’argile.
J’ai réussi à me faire enrôler en tant que commis mais cette fois pour de vrai . Le voyage me fut pénible malgré l’entourage qui contrairement à la première fois fut aux petits soins avec moi . Le chef cuisinier était un vieux cairote , il s’appelait Ali. Il aimait la mer et ses vagues mais lui préférait sa p’tite maison du delta . il y vit avec sa grande famille . Il n’arrêtait pas de parler de son patelin « El Fayoum » que ça s’appelle . Si bien que ça m’a donné envie d’y aller .
Eh le petit hollandais ! pourquoi est ce que tu viendrais pas chez moi une fois arrivé au Caire .Tu verra de tes propres yeux ce qu’est la vie d’un égyptien du sud au lieu d’aller courir les putes qui te plumeront avant que tu en t’en rende compte ?
Personne ne verra que tu es étranger si tu ne fais trop de vagues.
J’allais enfin découvrir un nouveau pays .
Arrivé au Caire je débarquais avec Ali . On a pris le bus pour El Fayoum . Le temps était humide et ça jacassait de partout ! C’était la première fois que je voyais autant de monde !
Les rues étaient pleines de voitures et de bus, carrioles qui roulaient en tout sens . les gens se disputaient dans le bus et ça sentait le cramoisi.
Au bout d’une heure de route nous avons changé de bus pour prendre une piste le long d la rive du nil. El Kahira était derrière nous.
Depuis ce voyage, j’ai nourri une grande tendresse pour tout ce qui touchait de prés ou d loin à l’Egypte.
J’y suis resté trois mois , choyé par ces gens que je ne connaissais pas . Le ‘Plaisir’ ne m’a jamais revu. Ce bateau qui m’a ramené jusqu’à ces gens.
J’avais envie de continuer vers le sud . Longer le Nil jusqu’au Soudan . Mais il fallait des autorisations spéciales qu’il m’était impossible d’obtenir.
Le beau frère de Ali , un homme respectable m’a vivement déconseillé car ça castagnait sec de ce côté là. Il y avait en effet une guérilla frontalière entre les civils soudanais du nord qui revendiquaient une parcelle de terre considérée comme sacrée par la communauté copte égyptienne . C’est là que Saint Joshua , deuxième apôtre à avoir longé le Nil en 57 pour transmettre la parole de Jésus fut enterré. Le chef spirituel du Soudan ‘Hassan Tourabi’ considérait ce terrain sien du fait qu’historiquement sa famille d’ancien propriétaires terriens exploitaient la quasi totalité de la région nord jusque dans les années soixante date à laquelle Le président égyptien de l’époque annexa la région en la consacrant berceau de l’Egypte au grand dam des égyptologues et des amoureux des pyramides.
N’écoutant que mon instinct je préparais un léger paquetage pour me diriger vers le grand sud .
A la bibliothèque municipale de St Nazaire j’avais lu beaucoup d’ouvrages sur le soudan .
Tout un pan de l’histoire était écrit à coup de batailles perdues contre les descendants des pharaons. Ou plutôt ses esclaves .
Ces gens là finalement cherchaient à gagner leur liberté et cela dura prés de trois siècles . Puis vint l’ère islamique et tout ce qui s’en suit .
A cette époque je ne connaissais rien de l’islam ni d’aucune autre religion . J’allais à la messe avec les copains pour draguer . Mais je m’en foutais éperdument .

Un p'tit Darwich des famille

Ramener sa tronche
Eviter les berges
Quel doux remord quand tout est fini
Et que tu ne peux plus
Comment ?
C’était ta maison ?
La bas au fond des oliviers ?
C’était ton palmier ?
Derrière la fontaine asséchée ?
Je ne le savais pas j’ai du tout brûler
Je ne le savais pas j’ai du tout effacer
Aucune trace de ton passage
Le bruit des vagues sablonneuses ..écoute le quand tu dors
A présent tu es seul devant tes remords

Il s’appelait baby

Il s’appelait baby
Il était :
Taxi livreur de pizza
Couturier Paco
Marchand de roses hindou
Cadre dynamique
Avec portable et valise diplomatique
Contrôleur raté pet vert
Caissier au McDO
Chanteur de métro
Touriste perdu à St Michel
Patron de bistro
Mannequin chez Smalto
Distributeur de prospectus
Mécanicien auto
Député-maire foutteur de merde
Etudiante en Art-déco

le blues partout

Jamais aucune phrase ne m’a paru aussi forte : le blues partout
Du fin fond de l’Espagne jusqu’à la mare de café
Rêver des temps meilleurs en sachant que tout s’écroule .
J’écoutais cette chanson qui parlait de train pour Saida
Dans une voiture décapotable je comprenais la douleur
Je ne suis pas né dans la misère
D’ou me vient alors tout ça ?
Je compatis la détresse
Je compatis l’ennui et l’égarement
Des gens sans horizons
Des vies gâchées dans les usines et le bureaux
La complaintes des seigneurs déchus et de la femme voilée
J’aimerais qu’on allume un grand feu à la gloire de ceux
Qui gratuitement font renaître des cendres cette vérité
L’homme n’est rien et seul
L’homme est faible et langoureux
Cette danse que tu commence à cinq ans et qui n’en finit pas
Le blues partout jusqu’à la mare de café
Le charbon parfaitement noir
La cire et les écailles du poisson péché
Le bruit du broyeur
Le tic-tac de la montre

Susan et moi

Susan et moi
C’est une histoire d’ego
Elle me gonfle
Mais du bon côté
Elle me rafraîchit les idées
Je suis content qu’elle soit la
Elle ne demande pas grand chose
Juste un peu de thé au lait frais
Et de l’attention
Moi je suis loin de tout ça
Je demande toujours trop de la vie
et la vie me le rends bien

Je voudrais parler du dimanche.

Je voudrais parler du dimanche.
Déjà
Avant quand c’etait le vendredi
Le dimanche lui m’etait indifférent
Maintenant je regrette le jeudi
Car maintenant c’est le samedi

jeudi 17 décembre 1998

jeudi 17 décembre 1998
Voilà c’est juste pour écrire quelque chose aujourd’hui. Il me manque le temps et quelques grains de poussière.
C’est l’histoire d’une jeune fille pleine d’ambition. Elle rencontre l’homme de sa vie sur Internet . Il est docteur dans un hôpital privé à Marrakech. Elle travaille dans une librairie à mi-temps. Elle adore le chocolat. Et en cachette de son petit ami, elle lit des harlequins depuis son adolescence, quand elle allait au catéchisme , pour tuer le temps elle s’achetait un bouquin et elle le lisait devant l’entrée de l’église jusqu’à la fin du cours, puis elle rentrait chez elle en faisant croire à ses parents qu’elle y allait vraiment.
Lui c’est tout à fait différent, le catéchisme , il à connu lui aussi et pas un peu, pourtant il est arabe , musulman de surcroît, mais il voulait apprendre à lire et à écrire pour devenir architecte comme monsieur Raymond . Alors les pères blancs c’etait comme des anges pour lui. La suite vous la devinez … rencontre, atomes crochus, invitation à la remise des prix d’un ami commun écrivain, vacances à Marrakech et puis je sais plus.

Le menteur professionnel

Le menteur professionnel
Je fais mon métier comme quiconque
Tous les jours je me lève à six heures quarante
Je commence à tricoter le bobard de la journée
Mon gagne-pain est de faire gober les miens
De raconter tout
De ne comprendre rien
Sauf que les dimanche et jours fériés
Quand les miens cessent d’être ce qu’ils sont
Pour une fois c’est pas bleu c’est pas blanc
Pour une fois le ciel s’y refuse
Pour une fois ca les amuse
A voir glisser les hommes
Sur des toboggans géants
Ca fait bander les zèbres
Ban ! des les zeb rrrrr !
Bandez les !

Je veux apprendre à ramer car je me noie

Je veux apprendre à ramer car je me noie
Je sais pas nager quand il fait froid
Savez vous comment planter des choux
A la mode a la mode
Mode de mes deux
Zeus, dieu des dieux me l’avait bien dit
Ramer d’accord mais pas tout seul
J’en ai marre de ces limitations
Pas plus de cent l’heure

C'est cyclique

Je suis mort parce que
Je n’ai pas le désir
Je n’ai pas le désir
Parce que je crois posséder
Je crois posséder
Parce que je ne sais pas donner
Je ne sais pas donner
Parce que je n’ai rien
Voyant qu’on a rien
On essaye de se donner
Essayant de se donner
On voit qu’on est rien
Voyant qu’on est rien
On désire devenir
Désirant devenir on vit.

Oran

C'est la ville ou habitent les gens que j'aime: mes parents, mes frères et soeurs . J'ai habité trois ans à Oran, dans une cité en plein centre-ville, l'Antinéa que ça s'appelle. A treize ans je me suis mis aux études et à la musique, je tenais une groupe au lycée Lotfi, je rêvais de donner un concert genre Mark Knofler et touti conti. Avec mes amis et mes cousins j'ai beaucoup appris, musique de tout bord. Ca allait de Gene Vincent en passant par la musique classique occidentale et andalouse et puis bien sûr la raï. Oran ne me laisse pas indifférent mais je continue à penser que cette ville ne dévoile pas tout ce qu'elle a dans le ventre.

Ghardaïa

Ghardaïa en plein dans le walou Ghardaïa est une ville magnifique, ou plutôt ce sont cinq villes magnifiques. Plantées là au creux de la vallée du M'zab. Melika Haut, Melika bas, Beni Yezguen, Ghardaïa et ...et..j'oublie toujours la cinquième ville. Enfin bon...Il y a quelque chose qui se dégage de cette ville, qui frappe le visiteur dés son arrivée, dés qu'il aperçoit ces habitations au détour d'un virage. Aux premiers abords on est façiné par le calme, la beauté du site. Quand on prend la route de l'aéroport appelée "escargot" ca surgit de nulle-part sans prévenir. Ghardaïa s'impose devant nos yeux comme une cité qui a toujours existé; Et pourtant... Connaissez l'origine du mot Ghardaïa? Pourquoi chez les mozabites Ghardaïa s'écrit sans alif sur papiers officiels et sur les écritos ou dans les cafés alors que chez les Châamba dignes descendants de la tribu des Benou Hillal, Ghardaïa prend un alif. C'est comme ca qu'on peut deviner l'origine du proprio d'une boutique: mozabite oû chaambi!

Posséder

Un scooter
A color TV
Posséder un PEL PEA
Posséder une guitare douze cordes sertie de diamants
De nacre et qui plaquerait des accords à la demande.
Posséder un jardin de fruits exotiques pour se faire des cooktails
En veux tu en voila.
Posséder la terre entière et les sept astres
Posséder un trou derrière la maison dans lequel tout ce qui me plait
Posséder un être un esclave de blanc vêtue
parce que qui il aurait signé un beau jour
Au bas de la feuille

Pourquoi Houellbeq a changé ma vie

Non seulement ce con a choisi la cité universitaire oû j'habitais pour dresser le portrait du héros de son roman les particules élémentaires mais en plus il décrit exactement l'ambiance quand moi j'y étais pendant l'été c'est à croire que ça n'a jamais changé et que ca ne changera jamais à Bures S/Yvette. A supposer que l'auteur y a aussi vécu parce que je ne vois pas comment il pourrait connaître tout ca en détail! En fait il n'a rien changé , le Houellbeq à ma vie, après avoir lu son bouquin, je l'ai refermé et je me suis dit:" Putain! il a tout dit de ce que j'ai toujours voulu écrire", sur les femmes , les hommes, les gens comment c'qu'ils vivent seuls , comment c'qu'il se baisouillent sans jamais arriver à quelque chose

El Asnam 1980

Cela s'est passé il y a vingt ans. De temps à autre la terre tremble et se retourne pour nous rappeler que ce n'est jamais fini. Hier c'était toute la Turquie qui se réveillait ivre, les routes jonchées de cadavres, l'ONU parla de vingt huit mille morts. A peine quelques jours avant je rentrais d'Oran ou j'emportais avec moi un album photo d' El Asnam de l'époque. Je m'apprêtais alors à commencer cette page web consacrée aux faits que je vais relater ci-dessous. Le vendredi à deux heures de l'après midi la terre à tremblé . Il eut beaucoup de morts. Beaucoup de malheur. Se rappeler d'El Asnam c'est se rappeler qu'on est petit . Mais il y a beaucoup de choses qui me tiennent à cœur . Comment faire face au malheur ? comment s'y préparer ? Que faut-il faire ? quelle les actions à mener en tant que citoyen ? quel le rôle et des ONG ? Qu'est ce qui s'est vraiment passé à El Asnam ? Il faut beaucoup de témoignages, des personnes qui ont vécu ce drame. Il est intéressant aussi de comparer El Asnam 1980 avec d'autres grands tremblements de terre. Celui de l'Arménie, de la Turquie ou plus ancien de Mascara ou de Rome .. Pompeï .. En Algérie Les deux grandes catastrophes naturelles sont le tremblement de terre et les sauterelles

Désir

Désir
Désir d'entreprendre
Désir de jouer parler danser
Embrasser la douce nuit qui vient
Que j'attends depuis ce matin
Désir d'avancer d'être propre.
Désir de voyager rencontrer ceux qui sont loin.
Désir de marchander avec ce les moyens du bord
Pourvu que ca marche
Désir d'être aimé sous un arbre durant la sieste.
Je te désire puisque tu es là

Allons z'enfants etc...

Il fallait oser! appeler cette vulgaire place parisienne étouffée par ses gazs de voitures la Bastille, du même nom que le plus connu des marchés populaires du far West algérien . A Oran, tout le monde connaît la Bastille, rue-marché, coincée entre la rue d'Arzew et la rue Khemisti . On y rencontre du beau monde, cela va de la ménagère de moins de soixante dix sept ans, aux joyeux fêtards de la corniche qui font leur pleins de saucisses-cigarettes-boissons-fumette à neuf heures du soir, juste avant de foncer vers les plages. Passons à la bastille parisienne, j'y vis, enfin pas trés loin. Je vais là-bas le soir pour me détendre et je passe souvent par le canal. Et puis le métro est sympa. Y s'y trouve une jolie baie vitrée donnant sur ce même canal, sinon il y a la Fnac et puis l'Opéra Bastille. Vraiment ratés... les escaliers...

Bab El Oued ...Alger la blanche

Rue de la Lyre, trois heure de l'aprés-midi, soleil de plomb. N'ai pas dormi la veille et puis les mariages c'est pas fini. Hier encore il y en avait un et pas des plus discrets, salle El Kettani. Ma grand-mère a eue le bon goût d'habiter Bab El Oued avec vue sur- mer mais surtout oreilles sur-salle des fêtes supra-bruiyante.
Pas le temps de traîner car je dois arriver assez tôt chez mon oncle qui tient une quincaillerie du côté de la rue d'Izly. C'est bizarre mais j'ai l'impression d'avoir changé de ville, à chaque fois que je passe par la place des martyrs. En quittant cet ancien havre de paix qu'était Bab El Oued pour les pieds noirs des images me reviennent , tout gosse entre les vieilles voisines de grand-mère les écoutant radoter sur le passé. Aujourd'hui je sais sur quoi elles divaguaient, je sais qu'elles n'ont pas oublié le bruit des casserolles pendant ces chaudes nuits du mois de mai soixante. Salan était encore d'actualité...

Le petit Pouchkine

Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Pouchkine. Sa maman l'avait appelé comme ça parce qu'elle était amoureuse d'un poète de ce nom. Il paraît qu'il était très connu de son vivant. Ce petit garçon boudait parce qu'il en avait marre de manger le même plat tous les jours. Ses rêves étaient emplis d'ananas et de crème chantilly . Il avait vu ça à la télé de la vitrine du centre-ville. Il boudait aussi parce qu'il n'aimait pas l'école . Les maîtresses étaient trop laides . Il avait noté que pour aller acheter le pain, elles s'absentaient souvent vers dix heures, pendant la récré du matin, laissant la pagaille en classe s'installer. Parce qu'à onze heures il n'y en avait plus du pain, c'était connu. Alors elles rentraient chacune cinq-six baguettes sous l'bras. C'est difficile à imaginer, cinq-six baguettes sous l'bras d'une maîtresse ! A ce moment là chaque matin, le petit garçon se cachait les yeux pour ne pas les voir traverser la cour en file indienne, cinq-six baguettes sous l'bras. Une scène horrible. C'est la faute à la télé ! se disait le petit Pouchkine . Les vieilles dames en tailleur rose, cheveux sous serre-tête et rouge à lèvres effacé, la voix enrouée, c'était pas pour lui. Toutes ces dames, ces maîtresses d'école étaient de grosses vaches un point c'est tout.

Abdelkader


Dans ma tete il y a des doublons
Aek Aek Aek Aek aek...
Aek mon frere?
Aek Mon grand pere
Aek l'autre Emir
Ou Aek EL Jilani moula Baghdad dawi hali?

J'ai baigne dans un environnement sonore
Ou le mot Aek se declinait a toutes les sauces
Un peu comme pierrot mon pote mon copain mon potot
Pierre et Pierrade quoi

Alors t'avais du Kader
Du Kada
Du Abdeka
Du Kadirou
Du Kouider

Et bien sur le plus beau
Abdou!

Empathie

Je souffre de tous les maux du monde
A chaque rencontre je telecharge
L'histoire de celui qui est en face
Cest pour cela que je vous raconte
mes histoires les p'tits loups
Vous aimez bien les histoires hein?

Equipe nationale de football de Tchetchenie


Hello alors comment ca se passe a Dubai?

Comme tu veux?

Est ce ce a quoi tu t'attendais?

Et l'ile en forme de palmiers?

C'est aussi moche de pres qu'a la tele?

Mon dieu je pourrai jamais avec cette ville de barbares

C'est Babylone


Ici Paris, 25 degres a l'ombre

Le tabac a ferme

Le boulanger a ferme

La place Leon Blum est en traveaux

Je suis en traveaux

J'avance dans mon travail

J'ai remis mon voyage en Angleterre a plus tard


Hakikm a eu sa carte sejour

Desormais il pourra sejourner dans la fronce sans froncer

La France a perdu en Finale

(1 coup de tete a zero)

Je vais creer un football fan club tchetchene

J'ai deja une adherante

La vie c'est pas du gateau

La vie c'est pas de gateau
Et on fera pas de vieux os
Heureusement

Heureusement qu'il ya l'espoir
tu sais mon pote l'espoir tu te rappelle?
La vie quoi
Heureusement qu'il y a la vie

Justement
Mes parents ma chere mere
Mes freres et soeurs , Fawzi
Mes neveux
Mes deux grands meres
Et la femme
A la femme
Ah la femme!

Celle que j'ai connu
Celle qui m'a rencontree
Celle que j'ai perdue
Celle que je suis au coin de ma rue
Celle que je m'apprete a croiser
Mes amis,tous,mes rencontres
Heureuses et malheureuses

La chanson du mm

Tout un tralala autour du mm..
Grandir dans le mm..
Vieillir dans le mm..
Tout p'tit moy ce mm..

Parce qu'il faim
Ou qu'il a froid
Parcequ'il est timide
Parceque fatigue ou peut etre fache

Il fait un temps a sortir la langue
Regarde ce qui vient
Celui qui ne se cache jamais

Imagine toi et moi
Au moment fatidique
Je te dirai.. mm

Une vie rectiligne

Une vie rectiligne
Bien droite comme un i
Pas de vague aucun souci
Qui ne bouscule jamais la vie
Ne retourne surtout pas la tete

Faute de soleil
Mon ombre me manque
Je ne l'au pas apercue
Depuis

samedi, août 11, 2007

Le sixième ciel


Chéri, hier tu m'as emmené au sixième ciel !

Ah oui sixième, sixième... y en avait pas sept avant ?

Alors là les p'tits loups là je dis chapeau à cette gente dame.

Chapeau pour cette gente dame.


Le sixième ciel franchement... non mais....


Ca veut dire beaucouop de chose me dit mon vétéran du Vietnam, ca veut dire beaucoup de choses.

En effet...

Je ne sais pas si je dois prendre ça pour un compliment parceque quand même sur une echelle de un à sept je suis monté à six quoi plus qu'une marche à gravir ..


L'argent..... toujours coltiné à l'argent.


Ou alors une insulte parceque j'ai failli lui procurer un orgasme digne de l'Olympe.


Je ne sais pas mes amis mais cela m'a fait penser à decliner cela sur d'autres expressions.

C'est facile .

Pensez y.