lundi, décembre 01, 2008

Travajo si Salsa no



Hey ! moi je veux bien être le touriste perdu au fin fond d'un quelconque trou pourvu qu'il soit ensoleillé .
Je porterai un vieux minolta en bandoulière et j'imiterai avec excès l'accent américainJe demanderai mon chemin pour aller à la mer et tu m'indiquera blottie derrière ton perron las bas loin devant un pont, sans doute celui qui mène à Djerba ou bien Casablanca. Je prendrai des photos de toi pour les montrer aux miens en disant: " tu vois, c'est la femme qui ne bronche pas"

A mon retour de voyage, je ne raconterai que les paysages. Je tairai mes secrets en me promettant de les raconter un jour à ma nièce quand elle sera grande et compréhensible.

Ah encore un secret , ou je vais le mettre cuila?
Déja plus de place dans mon coeur rempli boudiné de saloperies prêtes à exploser.
Avant, jadis et autrefois il y avait les puits, c'etait pratique, aujourd'hui il y a Internet.

Bon la seule facon de n epas y penser c'est de s'occupper l'esprit et le corps au travail, c'est bien connu, ca sert à ca le boulot aussi..Pour ca une liste de travaux me vient à l'esprit:
J'ouvrirai des succursales de sucre à Baden Baden Pyong Yong et Sinsinati.
Je monterai des défilés de mode au Costa Rica et des alcools forts à Doha. Je cultiverai du doute sur les champs Elysés et du mourrant à Neuchatel. Je vendrai des roses de sable à Ostlo et des des faux Nobels à Porto Rico,
Je monterai un cirque avec les copains qui fera faillite on sera obligé de manger les zèbres.
Avec le filet des trapézistes on péchera de l'espadon au large des îles canaris.
Trois cent jeunes et sa mère.
Je monterai des briquets à la chaîne facon Taylor. C'est moi qui choisirait toutes les p'tites fleurs.
Je garderai les enfants des vat'en guerre, je plierai les parachutes dorés, je couperai le cordons de sécurité , je viderai les cendriers , je remplirai les oreillers, je plumerai les banquiers, je casserai les roseaux, je couperai le fil à beurrer, je ferai la queue de pareto, ma tête servira de modèle aux sombreros, j'amuserai les galeries lafayette, je colmaterai la couche d'ozone, je nettoirai les sales guerres, laminerai les mines, siphonnerai les nappes frelatées, badigeonnerai Band dong au tipex, ding dongerai Big Ben, Honoererai Eleonr, Appliquerai de la crême Nivea aux lépreux, rapprocherai les continents.
Soufflerai sur le Groënland pour qu'il refroidisse, réchaufferai le coeur des cibles mouvantes, arroserai les plantes de tous les voisins, souleverai toutes les roches pour voir enfin la geule que ca a une anguille, dédouanerai la poste, rebooterai le net, rassemblerai ctrl alt et supp sur un seul bouton.
Le temps passera. Si aucun camion ne se posera sur ma route, je serai vieux et rabougri, incapable de soulever la moindre charge. Alors je m'allongerai et regarderai la voute en repensant à tout ca, le sourire aux levres, content d'avoir traversé tant de mers en rigolant.